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Sciences et technologie/Huawei et ZTE font peur au FBI

Sciences et technologie/Huawei et ZTE font peur au  FBI

Les agences américaines pensent qu'il existe un risque d'espionnage de la part de la Chine.

Il semblerait qu'Huawei et ZTE fassent peur aux agences américaines. Selon CNBC, des responsables du FBI, de la CIA et de la NSA entendus mardi dernier lors d'un comité sénatorial ont sérieusement déconseillé aux Américains d'utiliser les produits de ces marques chinoises, avançant comme argument le risque d'être espionné par l'Empire du milieu. Selon Chris Wray, directeur du FBI, le gouvernement américain est «profondément préoccupé par les risques de laisser une entreprise ou entité, redevable à des gouvernements étrangers et ne partageant pas nos valeurs, acquérir des positions de pouvoir au sein de nos réseaux de télécommunications». Il a également évoqué la possibilité de «modifier ou voler des informations» et la capacité «d'opérer un espionnage indétectable», rapporte Les Échos.

Des déclarations qui vont dans le sens des informations récentes sur la possible mise en place d'un réseau internet mobile ultrarapide 5G financé par l'État fédéral américain pour des raisons de sécurité nationale. En effet, selon des médias outre-Atlantique, qui citent une note confidentielle, des responsables de la Maison Blanche en charge de la sécurité nationale poussent l'État à s'allier avec les industriels, voire à investir directement dans le réseau internet mobile 5G avec les deniers publics, dans le but de créer un réseau «sûr». L'objectif serait, une nouvelle fois, de contrer les ambitions de la Chine, qui investit énormément dans cette technologie, ce que le Conseil de sécurité nationale (NSC), qui a rédigé la note, considère comme une menace.

Huawei, meilleur ennemi du protectionnisme américain

Début janvier, Huawei avait déjà été la victime du protectionnisme étasunien. La marque chinoise, qui n'est distribuée chez aucun opérateur américain bien qu'elle soit commercialisée dans le pays, devait finaliser un accord avec l'opérateur texan AT&T. L'Américain a finalement décidé de ne pas sauter le pas, s'attirant ainsi les félicitations du patron du FBI, Chris Wray.

Dans un communiqué envoyé à CNN, Huawei a commenté les déclarations faites à la commission du Sénat. Le groupe chinois a fait remarquer qu'il est d'ores et déjà présent dans «170 pays, avec la confiance des gouvernements et des clients». «Nous ne posons pas davantage de risque de cybersécurité que les autres fabricants», a assuré Huawei, avant d'ajouter: «Jamais aucun gouvernement ou agence n'a demandé de donner l'accès à nos technologies, ou de fournir de quelconques données ou informations sur un citoyen ou une organisation

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