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mardi, 22 septembre 2020

Interview/ Yapi Kouadio Isidore, député d’Alépé et délégué Pdci-Rda d’Alépé 2 :« Il appartient aux Ivoiriens de décider de la suite à donner à la décision du Conseil Constitutionnel »

« Les manifestations sont la suite de la décision du Conseil constitutionnel qui n’a pas dit le droit »

L’honorable Yapi Kouadio Isidore est le député de la circonscription d’Alépé par ailleurs délégué Pdci-Rda d’Alépé 2. Dans cet entretien, il décrypte l’actualité socio politique en ébullition en Côte d’Ivoire après la proclamation par le conseil constitutionnel de la liste définitive des candidats à la présidentielle 2020.

Le lundi 14 septembre dernier, le Conseil Constitutionnel a proclamé la liste définitive des candidats retenus pour la présidentielle de 2020. Quatre candidatures ont été retenues et d’autres, non des moindres, ont été rejetées. Quel commentaire faites-vous ?

Tout le monde a suivi à la télévision comment les membres du Conseil Constitutionnel qui ont donné le verdict étaient gênés. Cela signifie qu’ils n’ont pas dit le droit. En ne disant pas le droit, ils permettent malheureusement aux Ivoiriens d’être toujours dans la contestation du 3ème mandat du président Alassane Ouattara. Rejeter la candidature du président Gbagbo et de l’ancien président de l’assemblée nationale Soro Guillaume, pour ne citer que ceux-là, il faut vraiment aller chercher loin. Le Rhdp a fait du tripatouillage pour rejeter ces candidatures. Maintenant, il appartient aux Ivoiriens de décider à la place du Conseil Constitutionnel si oui ou non Alassane Ouattara doit faire un troisième mandat en Côte d’Ivoire.

En tant que député de la nation, quel commentaire faites-vous du maintien d’une candidature anticonstitutionnelle de Ouattara ?

En tant que député je dis que la constitution du 16 novembre ne donne pas droit au président Alassane Ouattara d’être candidat comme tous les juristes l’ont démontré. C’est pour cette raison qu’il a renoncé à une autre candidature après ses deux mandats. Malheureusement, le Rhdp utilise le prétexte du décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour demander à son président de briguer un troisième mandat anticonstitutionnel. Tout se passe comme si ce parti, en dehors de l’ex chef du gouvernement et du président Alassane Ouattara, n’a plus de cadres capables de diriger la Côte d’Ivoire. C’est vraiment dommage.

Mais ils avancent que c’est le Premier mandat de la troisième république ?

Sommes-nous dans une troisième république ? La constitution n’a pas été fondamentalement changée. Elle ne peut pas donner lieu à une troisième république. Disons que les responsables du Rhdp n’ont aucun argument juridique pour convaincre les ivoiriens quant à un troisième mandat du président Alassane Ouattara. C’est pourquoi, ils interprètent n’importe comment la constitution.

Depuis l’annonce d’Alassane Ouattara de briguer un 3ème mandat, toutes les villes du pays sont en ébullition et les populations se soulèvent à travers des manifestations. Quel commentaire faites-vous de ces événements ? C’est la conséquence de la mauvaise décision du Conseil Constitutionnel qui pousse les ivoiriens à manifester. Et surtout les Ivoiriens ont été informés que la constitution interdit au président Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat même si le Rhdp veut faire croire le contraire.

Malheureusement les manifestations sont réprimées par le pouvoir en place ?

C’est déplorable. Il y a des gens qui favorisent l’infiltration de délinquants parmi les manifestants pour créer des troubles qui ont conduit à des blessés voire des morts dans certaines localités.

Kouadio Konan Bertin dit KKB a vu sa candidature retenue contre toute attente par le Conseil constitutionnel ?

KKB est un citoyen ivoirien et il peut être candidat s’il le décide. Et c’est ce qu’il a fait. Mais raconter des choses qui ne valent pas la peine de sa part est malhonnête. Ce n’est pas une bonne chose. Il dit toujours qu’il est militant du Pdci-Rda, or avec son histoire d’essuie-glace, je ne l’ai plus vu depuis longtemps. Des gens le manipulent. Ce qui explique qu’il ait été retenu comme le 4ème des candidats à la présidentielle de 2020.Il va certainement accompagner le président Alassane Ouattara pour valider son élection par la fraude. Comment KKB a fait pour avoir tous ces parrainages qu’on lui attribue alors que des candidats comme Mabri Toikeusse qui a la caution d’un grand parti, Mamadou Koulibaly, Amon Tanoh Marcel… n’y sont pas parvenus ? Là encore, la CEI donne une raison de plus d’être contestée par les partis de l’opposition.

La candidature de KKB ne représente-t-elle pas une menace pour votre parti le Pdci-Rda ?

Dans la région de la ME et particulièrement dans le département d’Alépé où je suis le député et le délégué Pdci-Rda d’Alépé 2, la candidature de KKB ne constitue pas du tout une menace pour le Pdci-Rda. Si les élections ont lieu, nous ferons tout pour que KKB soit humilié à Alépé.

Récemment le ministre Touré Mamadou sur Africa 24 parlait de réconciliation, de cohésion et du Rhdp qui serait le parti le mieux implanté en Côte d’Ivoire. Qu’en dites-vous ?

Le ministre Mamadou Touré originaire de Daloa a tenu des propos le dimanche dernier sur Africa 24 qui ne correspondent pas à la réalité. D’abord, je trouve qu’il est irrespectueux vis-à-vis de la personne du président Bédié. Il avance que le Pdci-Rda est réduit au Centre de la Côte d’Ivoire et que le Rhdp est le parti national. Il a démontré cela par leur victoire aux dernières élections locales. Mais Monsieur Touré sait très bien comment ils ont fait pour remporter les élections dans ces 24 régions et les communes dont il parle. Le Rhdp doit savoir que ce n’est pas en braquant les élections qu’on devient un parti national. Il faut gagner dans les urnes pour être un parti national. Mais le Rhdp a braqué à Koumassi, Grand Bassam, le Gontougo, Yopougon, Abobo et j’en passe. Ils veulent faire la même chose pour les élections présidentielles. En disant qu’ils sont un parti national, le ministre Touré Mamadou raconte n’importe quoi. Je ne sais pas s’il a vu les images de l’investiture du président Bédié à Yamoussoukro, le samedi 12 septembre dernier. Je pense qu’après ces images, il devrait aller supplier le président Alassane Ouattara pour qu’il retire sa candidature. Parce que quel que soit alpha, le Rhdp sera battu à plate couture dans les urnes lors de la présidentielle du 31 octobre 2020. Mais comme ce sont des braqueurs d’élections, ils vont s’attribuer la victoire qui va créer d’autres situations dans le pays. On tendra alors vers le chaos.

Parlez nous aussi de la région de la Mé. Quelle est la situation à la veille des élections ?

Je voudrais dire au ministre Mamadou Touré que le ministre Achi Patrick n’avait pas d’étiquette lors des dernières élections locales. J’en voudrais pour preuve, ses affiches anonymes. Il n’était ni Pdci-Rda ni Rhdp. Donc on ne peut pas dire qu’il a gagné les élections en tant que Rhdp pour le compte du président Alassane. C’est depuis le 18 juillet 2018, que le ministre Patrick Achi a déposé ses valises au Rhdp. Il a donc choisi son camp, et nous le combattons en tant que tel. Les élections se gagnent avec les électeurs. Est-ce que M. Mamadou Touré peut nous dire combien de militants du Pdci-Rda et même du FPI que ces ministres qu’il a cités, ont pu amener avec eux au Rhdp. Qu’il fasse le point avec eux. Pour terminer avec Monsieur le ministre Mamadou Touré, nous savons comment les responsables Rhdp de la région ont procédé pour avoir non seulement des certificats de nationalité et le parrainage de leur champion. Au moment des élections, ces pratiques ne vont pas prospérer, question de stratégie. Au niveau de la région, notamment à Alépé, notre problème est la division de la chefferie avec la complicité de certains cadres et non des moindres. Pour exemple, un village de la sous-préfecture de Danguira vient de destituer son chef. Le jour de la présentation du nouveau chef à la population, l’ancienne équipe a organisé une cérémonie sous le parrainage et la présence effective du ministre Achi Patrick. Pour ne pas donc créer des conflits inutiles dans le village, la cérémonie d’intronisation du jeudi 17 septembre a purement été annulée. Ce sont des pratiques des gens aux abois qui pensent pouvoir rattraper certaines situations par le biais des chefs qu’ils ont l’habitude de manipuler. Ce n’est pas en agissant ainsi qu’Alassane Ouattara va gagner les élections avec le Rhdp. Je dis et je le répète que dans la région de la Mé, le Rhdp ne gagnera jamais les élections

. Réalisé par Etienne Atta

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Les 6 remèdes naturels de grand-mère contre la Fièvre.

 Fiévreux ? Fébrile ? Rassurez-vous, la fièvre, c'est bon signe. Cela montre que votre organisme est encore capable de réagir contre les agressions microbiennes. Mais on peut lui donner des coups de pouce et aider nos défenses immunitaires naturelles à ramener la température du corps à 37° environ. Heureusement, ma grand-mère connaît les bons réflexes pour être rapidement en pleine forme dès le lendemain. Voici ses 6 remèdes naturels pour lutter contre la fièvre

Les tisanes alicamenteuses

 De mon côté, je suis une fana des tisanes en tous genres. Quand je suis fiévreuse, je me mets à la diète jusqu'à amélioration (moins d'une journée, rassurez-vous) et je ne bois que des tisanes ou du jus d'ananas (bio) tout au long de la journée, excellents contre la fièvre.

Voici mes petits trucs :

  1. a) 6 feuilles de menthe et un petit morceau de gingembre avec de l'eau bouillante
  2. b) Le jus d'un citron, une cuillère de miel pur et de l'eau bouillante (la même tisane préconisée contre le rhume)
  3. c) Une infusion de tilleul. Et après, hop au lit. Mon corps est bien chaud et je vais lui faire repousser la fièvre en me faufilant sous la couette.

Comment ça marche ?

 Il faut boire ces tisanes aussi chaudes que possible pour favoriser la sudation et permettre une élimination plus rapide des toxines. Le citron a une action sudorifique. Une bonne suée ? C'est bon signe, votre fièvre va s'abaisser !

  1. Les chaussettes magiques

 Juste avant d'aller m'allonger au chaud sous la couette, en prenant bien soin d'avoir les pieds déjà chauds (grâce à un bon bain de pieds chaud ou une bouillotte), j'enfile mes chaussettes anti-fièvres. Ça fonctionne aussi très bien pour la fièvre de nos enfants. Je trempe une paire de chaussettes dans de l'eau fraîche. En ajoutant 1 verre de vinaigre de cidre à cette eau, c'est encore plus efficace. J'essore mes chaussettes et les enfile. Et là, j'enfile une seconde paire de chaussettes de laine bien épaisses et sèches cette fois par-dessus (ou une serviette de toilette sèche). Et hop au lit ! Et je recommence dès que mes chaussettes sont devenues chaudes après 15 à 30 min. Attention les filles, si vous avez vos règles, on évite ce soin !

  1. La réflexologie

Si quelqu'un peut vous aider, les points de réflexologie anti-fièvre sont placés aux extrémités de nos pouces et de nos orteils. Des pressions sur les pouces ou les orteils et le haut du pied en général devraient vous aider à la guérison.

  1. Les cataplasmes

Et puis dès que j'ai un peu de fièvre, je me fais un cataplasme d'argile froid sur le bas du ventre que je renouvelle le plus souvent possible jusqu'à guérison. Il suffit de mélanger de l'argile fine en poudre avec un peu d'eau. 5. Prendre un bain

 Je m'octroie aussi un bain de 15 à 30 min max en fin de journée en y ajoutant un mélange de 5 gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus (radiata) mélangées à de l'huile d'olive ou du savon liquide neutre. Je commence mon bain tiède (environ 35°). Je fais ensuite monter la température jusqu'à 40-42°. Et encore une fois dès que je sors du bain, je me sèche rapidement et je me faufile sous la couette pour suer une dernière fois avant la nuit. Attention, ce soin est déconseillé aux enfants.

  1. L'astuce bonus

Faire couler un bain d'1° en-dessous de la température de l'enfant, et laisse tremper et barboter son ange jusqu'à ce que l'eau atteigne 35° environ. Une culotte, un T-shirt et une fois au lit, de petites caresses de la tête jusqu'au pied "pour lui enlever le feu". On peut économiser l'eau en faisant la même chose juste sur ses jambes et ses pieds avec le pommeau de douche en augmentant la température de l'eau de tiède à chaud. Attention, si avec ces soins, votre fièvre dure plus de 2 jours, ce n'est peut-être pas qu'une simple fièvre, consultez un médecin

 

 

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Infrastructures économiques/Des dockers dénoncent l'insécurité au Port Autonome d'Abidjan

Un groupuscule de dockers sème la terreur au Port Autonome d'Abidjan. La situation est préoccupante si bien        que des dockers ne peuvent plus avoir accès au site.

La terreur n'épargne personne: les usagers, les chefs d'entreprises, le patronat et même les Forces de l'ordre.   Les agresseurs opèrent en toute impunité. Telle est la substance de la conférence de presse animée, mardi 15 septembre 2020, à la bourse du travail de Treichville par Kobenan Carlos, Secrétaire général du Syndicat National des Dockers de Côte d'Ivoire (SYNADOCCi) et aussi Secrétaire général du Groupement des Syndicats des Dockers pour le Renouveau (GSDR qui revendique sept (7) syndicats sur huit (8)).

 Selon lui, l'origine de ce climat délétère remonte à  Avril 2015: "une crise  latente a éclaté au sein du SEMPA, le groupement patronal entre son président d’alors Issouf FADIGA et son collaborateur Mohamed MOURAD, directeur du BMOD. A cette crise interne au patronat, soutenu par certains administrateurs et appuyé par le syndicat CNDD (Collectif National des Dockers pour la Défense de leurs Droits) à qui  il a fait de nombreuses promesses, monsieur Mohamed MOURAD réussit à faire débarquer M.Issouf FADIGA, au cours d’un conseil d’administration extraordinaire.

Par la suite, des responsables syndicaux ou dockers présumés proches de M. Issouf FADIGA ont été systématiquement livrés à la vindicte populaire, agressés, humiliés et exclus du périmètre portuaire par la « sécurité » du CNDD (...)

Ainsi donc, à l’issue de ladite crise, de peur d’être atteints dans leur intégrité physique, une centaine de dockers ont été contraints de rester terrés chez eux sans rémunération aucune, sous l’œil approbateur de M. Mohamed MOURAD.

La résultante de cette crise est la violence qui a cours actuellement et le climat de terreur  exacerbé par l’ex directeur du BMOD (Bureau de la Main-d'œuvre Docker) et certains administrateurs à dessein. Une violence verbale (injures, menaces de toutes sortes) et physique (agression, bastonnades, enlèvements et séquestrations) sur les dockers, les employeurs, les forces de l’ordre, et surtout les autorités administratives en toute impunité".

Aussi a-t-il interpellé les autorités ivoiriennes à prendre leurs responsabilités afin que ces actes de violences  n’impactent  pas  les activités portuaires et au-delà l’économie nationale.

Kobenan Carlos rappelle que  les syndicats qu'ils dirigent se sont désolidarisés de la FENAD-CI (Fédération Nationale des Dockers de Côte d’Ivoire), faîtière  créée en novembre 2016, pour mettre  sur pied une coalition dénommée « Groupement des Syndicats des Dockers pour le Renouveau (GSDR) », créé le samedi 21 Octobre 2017 afin de défendre au mieux leurs intérêts dont l'organisation de l'élection des délégués.  En effet,  depuis 2009, aucune élection des délégués du personnel n’a été organisée.

 Le porte-parole des dockers a attiré l’attention du Premier Ministre, Hamed Bakayoko, et du Ministre chargé des Affaires maritimes, Philippe Légré, sur les risques majeurs qui planent sur les deux (2) ports.  Il leur a  demandé de "créer un environnement propice à la création de richesses dans l’industrie portuaire   afin de le maintenir  au sommet des ports leaders, des ports attractifs et fiables dans le monde".

 Le conférencier a également invité le Directeur Général du Port, Hien Sié Yacouba à s'impliquer dans la résolution de cette situation en faisant quatre suggestions :

"Mettre fin à cette situation par l’exercice de l’action régalienne de l'État, car le port aujourd’hui semble être un État dans l'État de Côte d’Ivoire par la situation qui y prévaut  actuellement.

S’impliquer à faire réintégrer et réhabiliter les dockers contraints de quitter leurs postes.

Créer d’une part, les conditions véritables de paix sociale sans exclusive en milieu docker, y compris avec les partenaires sociaux ; et garantir d’autre part cette paix sociale par la signature d’un protocole d’accord engageant la responsabilité des acteurs.

Régulariser la situation de la représentativité et de légitimité par l’application des dispositions des articles 61.1 et 61.5 de la loi n°2015-532 du 20 juillet 2015 portant code du travail".

Signalons que cette conférence a débuté par une minute de silence à la mémoire du Secrétaire général adjoint du CNDD,  Konan Kouassi Bruno.

Avec M K

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Lutte contre les médicaments de la Rue/ L’ONG Comupasc sensibilise ses membres

Dans le cadre de la lutte contre les médicaments de qualité Inférieure et falsifiée (MQIf), l’Ong COMUPASC (Comité de Mutuel et de promotion des Agents de santé communautaire) en collaboration avec ses partenaires que sont la police nationale et la gendarmerie a organisé une rencontre avec ses membres vendredi 18 septembre dernier au centre d’action culturelle d’Abobo. La rencontre avait pour objectif de sensibiliser les membres de cette ONG sur les dangers de l’utilisation des médicaments de qualité inferieure dans les centres de santé et infirmeries privées. Le président de l’Ong Comupasc, M. Deheo Kohon Jérôme, au cours de cette rencontre , a expliqué qu’il s’agit d’une journée d’échange et de sensibilisation sur l’utilisation des médicaments de qualité supérieure provenant de la Nouvelle Pharmacie de Santé Publique (NPSP).

Ils étaient plus de 100 participants à prendre part à cette rencontre. M. Déheo Kohon Jérôme qui avait à ses côtés M. Djibi Ladji Magloire, directeur exécutif de ladite Ong, a demandé aux participants de s’éloigner des médicaments contrefaits et de se référer à la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique (Npsp) seule structure chargée de fournir des médicaments de qualité pouvant leur éviter des complications. Concernant l’approvisionnement de la NPSP, le président de l’Ong a relevé quelques difficultés. C’est pourquoi, il lance un appel au ministre de la santé, Dr Aka Aouélé de tout mettre en œuvre pour lever ce blocage qui se situe au niveau de la NPSP. « Notre combat que nous menons s’inscrit dans la droite ligne des objectifs du ministère de la santé. En luttant contre les médicaments de la rue, c’est le ministère que nous accompagnons. Donc nous souhaitons son intervention auprès de la Npsp pour une reprise rapide de la collaboration », a fait savoir le président de l’Ong Comupasc qui ne comprend pas pourquoi après le courrier du dg de la NPSP qui accepte d’accompagner l’Ong dans la lutte contre les médicaments de la rue, il existe toujours un blocage au niveau du partenariat.

En conclusion, le président de l’Ong Comupasc en appelle à la bonne compréhension des responsables de la Npsp, surtout à son directeur général le professeur Yapi Ange Désiré afin de lever tout blocage entre l’Ong qu’il dirige et la NPSP pour rendre efficace la lutte contre les médicaments de la rue. Il ne peut pas y avoir de répression dans la lutte au niveau des cliniques et infirmeries privées tant que l’approvisionnement de la Npsp reste bloqué.

Il faut noter que le thème de cette rencontre qui a vu la participation des membres de l’Ong venus de l’intérieur du pays était : ‘‘une clinique, à une boite à pharmacie légale’’.

Avec L'HERITAGE

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