Candidat à la présidence du CNO-CIV/ Les projets d’Angbo Isaac en 10 points

Prévue initialement le premier semestre suivant la clôture des Jeux Olympiques de Rio 2016, l’Assemblée générale élective du Comité national Olympique de Côte d’Ivoire aura finalement lieu le 1er Février 2018. Le président de la Fédération ivoirienne de Judo et disciplines assimilées par ailleurs ancien olympien pour avoir participé aux Jeux Olympiques de 92 à Barcelone en tant qu’athlète est candidat au poste de président de cette structure olympique dirigée par le Général Lanssana Palenfo, président sortant. Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi 25 janvier 2018 à l’hôtel du District au Plateau, il a dévoilé son projet pour les fédérations sportives de Côte d’Ivoire qu’il veut conduire sur les chemins du professionnalisme d’ici à 2025. Ce, à travers une stratégie commune qui soit à la fois structurante pour le sport ivoirien et pour la société ivoirienne. Présenté par Emmanuel Henao comme étant un président et un athlète hors norme en raison de ses performances, le candidat Angbo Isaac a déploré d’emblée la situation des athlètes ivoiriens qui travaillent dans des conditions difficiles et donc réduits à moins que des amateurs. Ce qui, selon lui, doit changer. C’est pour cette raison qu’il a décidé de briguer la présidence du Cno-Civ. Pour lui, il faut passer de la médaille de l’exploit au résultat de devoir. Pour ce faire, il compte redonner toute sa place aux athlètes en rappelant et en faisant respecter les valeurs de la formation de nos champions et futurs champions. Ainsi, il faut développer le haut niveau en Côte d’Ivoire. En coordination donc avec les fédérations sportives, Angbo envisage de renforcer la capacité de détecter les jeunes talents, leur offrir un cadre structurant de préparation et développer une élite sportive ivoirienne en mettant les moyens et l’encadrement à leur disposition. Une main sera tendue à la diaspora sportive ivoirienne. En effet, Angbo Isaac projette de mettre en place des ponts pour recenser les sportifs de la diaspora et envisager leur contribution au sport ivoirien. En outre, le candidat Angbo Isaac qui estime être suffisamment mature pour diriger le Comité national olympique veut renforcer la collaboration entre le Cno-Civ, le mouvement sportif et le ministère des sports. En somme , s’il est élu, il ambitionné s’imprégner du mode de qualification de chaque fédération, actionner une campagne de partenariat et de coopération internationales entre les fédérations ivoiriennes et celles d’autres pays, développer une campagne de plaidoyer et d’influence pour déclencher de nouveaux partenariats et créer de nouveaux axes de collaboration. Aussi, pour lui, la gestion du sport ivoirien doit être un exemple de professionnalisme et d’intégrité pour la société ivoirienne. Et cela passe par ‘’l’excellence de notre gestion’’, précise- t’il tout en se proposant d’accompagner le développement des fédérations nationales sportives olympiques, paralympiques et non olympiques et en renforçant la communication et la traçabilité des actions du comité olympique. Au total Angbo Isaac qui avait à ses côtés le président de la Fédération ivoirienne de Karaté-Do et disciplines assimilées Fanny Aboubakar, le président de la Fédération ivoirienne de Rugby Dr Tanoh et le vice-président de la fédération ivoirienne de Tir à l’arc Tagro Elien veut faire rayonner l’image de la Côte d’Ivoire à travers le monde. Pour rappel l’article 16 du statut et règlement du Comité national Olympique Côte d’Ivoire stipule que le président est élu pour un mandat de quatre ans. Son mandat expire à la fin du premier semestre suivant la clôture des Jeux Olympiques et est rééligible. Pour etre élu, le président doit recueillir les votes de la majorité absolue des membres actifs présents ou représentés.
Affia Marie