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Assemblée générale du 19 décembre 2020 /Les taekwondoins démontrent leur maturité

 Les taekwondoins ont répondu massivement à la convocation de leur président Bamba Cheick  Les taekwondoins ont répondu massivement à la convocation de leur président Bamba Cheick

 

L'Assemblée Générale Ordinaire (AGO) de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD) tenue le 19 décembre 2020 sous la présidence de Bamba Cheick Daniel a démontré  la maturité  des Taekwondo ins ou membres actifs.

 Avant cette assemblée, des taekwondo-ins qui n’existent que de noms avaient  prédit une faible participation des membres actifs .Pis, selon eux, la mobilisation tant souhaitée par le Président Bamba Cheick Daniel et son Comité Directeur serait un échec. Mais  le samedi 19 décembre dernier au   Centre Sportif Ivoiro-Coréen   , les vrais Taekwondo ins ont faire mentir ces oiseaux de mauvais augure en  répondant massivement  à l'appel de leur leader, Maître Bamba Cheick Daniel. Ils étaient 213 membres actifs sur les 241 convoqués dont une douzaine parmi les absents ont eu des empêchements de dernière minute si bien qu’ils n’ont pu se faire représenter.  Aucun pratiquant de Taekwondo n'a voulu se faire raconter cette "messe" qui se déroulait pour la première fois au Centre Sportif Ivoiro-Coréen, désormais le temple du Taekwondo. La toute première manifestation dans ce fabuleux complexe dédié principalement au développement et à la promotion du Taekwondo. Ils sont venus massivement de Korhogo, Odienné, Boundiali, Man, Daloa, Gagnoa, Issia, San Pedro, Soubré, Grand-Bassam, Agboville, Bouaflé, Yamoussoukro, Gagnoa et  autres pour faire le bilan de l'exercice 2019. L'expression démocratique a prévalu si bien que le seul point d'incompréhension lié aux propositions financières dans le seul but de faire contribuer les Taekwondo ins aux charges de fonctionnement du nouveau siège de la FITKD, a été confié au consortium des Présidents de Ligues appuyé de certains Taekwondo ins réunis le samedi 26 décembre 2020 au Centre Sportif Ivoiro-Coréen, dans les locaux de la FITKD, pour sortir des résolutions consensuelles  susceptibles d’impacter positivement les ressources de la FITKD. Et ce, sous l'œil vigilant d'un Commissaire de Justice (anciennement connu sous l'appellation d'Huissier de Justice) pour garantir et certifier le bon déroulement des débats et prendre acte des résolutions arrêtées qui sont aussitôt exécutoires vu que celles-ci font parties intégrantes des délibérations de l'AGO organisée une semaine auparavant. En attendant le procès-verbal du Commissaire de Justice pour informer la Communauté des Taekwondo ins de ce qui a été décidé par leurs représentants et les Maîtres mandatés pour porter leurs vœux et doléances,  l’on peut affirmer sans risque de se tromper  que les Taekwondo ins  font preuve de maturité.

Nécessité de trouver des solutions pour renforcer les ressources de la Fitkd

Dans le cas du Centre Sportif Ivoiro-Coréen, il y a deux aspects qu'il convient d'apprécier. Il y a, d'une part, la gestion du centre qui est du ressort exclusif des trois parties signataires de la convention de décembre 2014, à savoir la République de Corée, l'Etat de Côte d'Ivoire et la Fédération Ivoirienne de Taekwondo, l'initiateur de ce projet. D'autre part, il y a le siège de la FITKD dont la gestion revient uniquement aux Taekwondo ins en tant qu'Association Sportive privée. C’est dire que l'Etat de Côte d'Ivoire et la République de Corée ne s'impliqueront point dans la gestion des charges fixes et des frais de fonctionnement des locaux du 1er étage du Centre Sportif Ivoiro-Coréen abritant le siège de la FITKD. Ce volet est l'affaire des Taekwondo ins. C'est pourquoi l'Accord Cadre qui lie les trois entités citées plus haut est focalisé sur la gestion et le fonctionnement du Centre Sportif Ivoiro-Coréen.

Les règles d’utilisation  des subventions de l'Etat

Pour ceux qui l'ignorent, les subventions de l'Etat sont de deux types. L'une est la subvention annuelle qui connaît son début d'exécution en avril ou mai de chaque année. C'est celle qui finance les compétitions internationales conformément à la loi régissant le sport en Côte d'Ivoire. Sur ce sujet, chaque année, la FITKD ne reçoit, le plus souvent, que le 1/3 ou le 1/4 de ce qu'elle souhaite.  A titre d'exemple, en 2016, la FITKD avait sollicité environ 800 millions afin de prendre part à toutes les compétitions internationales dans l'optique  de rendre les athlètes qualifiés plus performants avant les JO de RIO mais finalement c'est 300 millions que l'Etat a pu dégager. Les athlètes qualifiés  pour les JO ont pu participer   au stage en Espagne grâce à  d'autres ressources obtenues par le Président de la FITKD et son Comité Directeur. En 2019, sur 480 millions, c'est 196 196 600 FCFA que la FITKD a perçu.  Ce qui a contraint la FITKD a mobilisé des ressources additionnelles pour prendre en charge les frais de participation des rendez-vous du Grand Prix de Bulgarie, de l’Open de Roumanie, de l’Open de Paris et de la Finale des Grands Prix en Russie.

Il faut noter que la subvention de l'Etat aux compétitions internationales est gérée  par la Régie des Compétitions Internationales du Ministère des Sports et non par les fédérations. Ce fonds n'a jamais été viré dans les comptes de la FITKD sous Me Bamba Cheick Daniel.

L'autre subvention dont bénéficie la FITKD et les autres fédérations sportives est la parafiscalité qui est passée de 8.000.000 à 5.000.000 FCFA par trimestre  en 2019.    Il faut  préciser  que ces fonds arrivent deux ou trois mois après le trimestre pour lequel il doit être viré. Cette situation n’incombe ni  au Ministère des Sports, ni  aux fédérations. Par ailleurs, il est interdit à toute fédération, selon la convention collective établie entre le Ministère des Sports et les Fédérations, d'utiliser les fonds de la parafiscalité pour  régler les charges fixes. La FITKD utilise très souvent les fonds de la parafiscalité pour régler et éponger les dettes intervenues dans les préparations ou pour des urgences des équipes nationales.

P.L avec Sercom

 

 

 

 

 

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