Célébration des 50 ans de l’école la Farandole internationale / Le gouvernement ivoirien salue la qualité de l’enseignement

1973-2023, cela fait 50 ans que la Farandole Internationale, à l’origine un petit jardin d’enfants aux II Plateaux, existe. Et ça se fête.
La cérémonie officielle des festivités marquant le cinquantenaire de cet établissement de renom fondé en 1973 par l’Ivoirien Jules Ahouzi et son épouse Nicole Ahouzi a démarré le vendredi 22 septembre dernier en présence du ministre de la communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly.
Prenant la parole, le ministre Amadou Coulibaly a salué l’expérience de cette école qui a adopté à la fois les systèmes français et ivoiriens au primaire et au secondaire, sans oublier qu’elle aborde aujourd’hui le supérieur. Cette école symbolise les relations séculaires entre la France et la Côte d’Ivoire, a-t-il souligné avant de poursuivre : « tout le monde a salué les relations entre la France et la Côte d’Ivoire. Je pense qu’il n’y a pas meilleur lien qu’une relation matrimoniale que vous symbolisez, ce couple qui fortifie les relations entre la France et la Côte d’Ivoire. (….) vous avez formé des gens de divers horizons, c’est ça qui fait la magie de l’école, le fait de former des gens de milieux différents ».
Le porte-parole du gouvernement ivoirien a insisté sur le fait qu’il faut saluer la vision, le rêve, l’ambition d’un jardin d’enfant devenu un lycée et puis un cycle baccalauréat. Il a conclue qu’à « 50 ans, la Farandole internationale reste l’enfant de l’amour, l’enfant des rêves. Il a aussi salué la résilience de cette école qui a su relever les défis du temps’’.
La cérémonie était parrainée par René Yédiéti, PDG du groupe Librairie de France. Qui a indiqué la nécessité pour la Côte d’Ivoire « d’avoir des enfants bien formés comme ceux qui sont formés à l’international ».
Alain Ahouzi, directeur général de l’établissement, a traduit sa reconnaissance à tous pour avoir fait de cette cérémonie de lancement un moment spécial des festivités qui s’étendront jusqu’au 1er juin 2024. Il a remercié les amis, partenaires, parents d’élèves et les enseignants qui ont été toujours là pour la poursuite de l’excellence de l’école.
Le proviseur, Michel Fourcade, a fait savoir que « ce temple du savoir a formé des milliers de jeunes qui contribuent toujours à la construction de notre nation et de notre communauté » Pour lui, pour suivre un chemin de 50 ans, « il faut beaucoup d’imagination. » Le résultat de l’enseignement, a-t-il dit, en citant A. Camus, « ce n’est pas de bourrer un sceau mais d’allumer un feu ».
Cette cérémonie s’est achevée dans une véritable bonne ambiance de fête.
Source: L'HERITAGE